lundi 31 août 2015

TAG Spécial PAL (PKJ)

Library destroyed by bombing, London, 1940.
(image trouvée ici)

J'ai repris ce tag chez Livrement vôtre et  Electra
Cela m'a permis de prendre la mesure du volume considérable de ma PAL, ce qui ne m'empêche pas de me laisser tenter en cette rentrée littéraire. Je me consterne mais que voulez-vous, il est de pires vices... 


Avez-vous dans votre PAL:
- un livre dont vous ne savez pas de quoi il parle
La Chorale des maîtres bouchers de Louise Erdrich, parce que Miss Cornélia me l’a recommandé et parce que j’ai eu un coup de coeur pour The Round House, ma première lecture de l’auteure. D’une manière générale, je n’ai rien contre le fait de ne rien savoir ou presque d’un roman avant de l’ouvrir, je peux acheter un livre sur la foi d’un avis enthousiaste, du nom de l’auteur, de la série. 

- un livre depuis plus d'un an: 
Ah! s’il n’y en avait qu’un… Un des plus anciens de la PAL est Le Club des Incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guénassia, acheté au moment de la sortie en poche. L’envie était forte au début, puis elle s’est estompée. Je sais que le roman trouvera son heure.

- un tome 2: 
Il y en a plusieurs mais un des plus « incrustés » dans la PAL est Le deuxième été de Ann Brashares. C’est un peu incompréhensible dans la mesure où j’ai aimé Quatre filles et un jean, qui avait été une merveilleuse surprise. 

- plusieurs livres d'une même série:
Les Mercy Thompson de Patricia Briggs, j’en ai plusieurs d’avance et je m’en délecte d’avance. Il est assez rare que j’enchaîne directement les différents tomes d’une série, et puis j’aime que la série garde un peu d’avance sur moi!

- un classique:
Vers le phare de Virginia Woolf, que j’ai lu quand j’étais adolescente. Je n’ai plus le livre, ou alors je ne le possédais pas alors, je l’ai donc racheté. A dire vrai, j’ai lu plusieurs livres de l’auteure vers l’âge de 16-18 ans, et je ne l’ai jamais relue depuis. 

- un livre qui vous fait vraiment très très envie:
Oh ben ça, ça change sans arrêt… Je suis très versatile dans mes envies de lectures. En ce moment, la rentrée littéraire me titille, et quoique j’aie juré de ne pas enrichir ma PAL, j’ai craqué pour quelques romans de cette rentrée… Nothomb, Pessl, voilà deux envies fortes du moment.

- un livre que vous gardez pour le lire pendant une période précise (grandes vacances, période de Noël…):
Cela m’arrive rarement. En revanche, je peux garder des livres pour les lire à un endroit (parce que l’intrigue est liée à l’endroit où je vais), ou profiter des vacances pour lire en anglais. 

- un livre que vous avez prêté sans l'avoir lu:
Je ne crois pas l’avoir fait: je prête des livres que j’ai aimés, donc lus. 

- un poche:
Il y en a beaucoup, évidemment. Disons deux Janet Evanovich, les Stephanie Plum 10 et 11. 

- un livre dont vous aviez complètement oublié l'existence: 
La lettre à Helga de Bergsveinn Birgisson! Comme quoi les TAG sont utiles…

- votre prochaine lecture (promis, juré!):
Je ne fais pas de promesse à la légère : je ne sais vraiment pas.

- un Pocket Jeunesse:
Peut-être La Voleuse de Livres : je triche, j’ai ce livre en Pocket tout court mais je sais qu’il est sorti en PKJ!

- un livre que personne n'a aimé, du coup, vous avez un peu moins hâte de le lire:
Aucune idée.

- un livre que tout le monde a aimé, du coup, vous avez peur d'être déçu:
Pareil!

- un livre qui va être adapté au cinéma et que vous voulez absolument lire avant (si, si!):
Qui es-tu Alaska? de John Green.

- un livre avec une tranche rouge:
Pour les livres numériques je n’ai pas de tranche, et pour les livres papier, pas de tranche rouge en vue.

- un livre de votre auteur préféré:
Je n’ai pas un auteur préféré mais de nombreux auteurs préférés… Le dernier livre de Paul Auster est curieusement resté dans ma PAL depuis sa sortie.

- une suite de série mais avouez-le, vous ne vous souvenez plus de l'histoire des tomes précédents:
Euh, non. 

- un thriller:
Je vais répondre par un titre de roman noir, et il y en a des tonnes. Le thriller n’est pas ma tasse de thé. Pukhtu de DOA. J’attends le moment propice car je sais que DOA est un romancier exigeant.

- un roman fantastique:
Pas en stock en ce moment. Du moins je crois.

- une dystopie:
Des tonnes, à vrai dire, notamment des dystopies jeunesse. Une des dernières arrivées : The Book of Ivy de Amy Engel. 

- une romance:
Pas de pure romance en vue. Ah quoique ! Adorable Sophy de Georgette Heyer est peut-être de la romance. 

- un livre d'un auteur dont le nom de famille commence par C (oui c'est très précis):
Plusieurs romans de Rae Carson.

- un livre qu'on vous a conseillé:
Une femme libre et honnête de Robert Goolrick. Un ami de retour des USA a découvert au cours de son périple cet auteur et plus précisément cet auteur, dont il m’a conseillé la lecture. 

- plusieurs livres d'un même auteur:
Plusieurs James Ellroy, j’avais acheté plusieurs titres en numérique.

- un livre avec le mot "secret" dans le titre:
Le secret du mari de Liane Moriarty.

- le dernier livre que vous avez acheté:
Un roman pas encore sorti, Mary d’Emily Barnett. 

- un autre livre Pocket Jeunesse:
L’épreuve de James Dashner.

- un livre que vous avez acheté pour la couverture: 
Red Queen de Victoria Aveyard.

- plus de livres que vous n'en lisez en un an (la question vaut 5 points):
Oui… Je lis moyenne 10 livres par mois, et ma pile à lire contient plus de 120 livres… Cela m’afflige de l’écrire.

Voilà : je tague ceux et celles que ça amusera de plonger dans leur PAL pour répondre à ce questionnaire. 


samedi 29 août 2015

La face cachée de Margo de John Green




Présentation
Le narrateur, Quentin alias Q, est fascinée depuis toujours par Margo, fille populaire, belle et insaisissable. Elle entraîne Quentin dans une folle nuit puis disparaît. 

Ce que j'en pense
J'ai un grand plaisir à lire John Green (j'avais lu Nos étoiles contraires) sans jamais être totalement convaincue. Ici, c'est Margo qui me laisse un peu à distance. Elle est avant tout un objet de fantasme pour Q, une sorte de demoiselle en détresse qu'il s'est forgé; mais qui est vraiment Margo? Je n'ai pas été touchée par la jeune fille, ni dans sa version "wild", ni dans sa version "desperate girl". 
En revanche, j'ai aimé la quête de Quentin et le groupe de personnages qui gravite autour de lui, Ben, Radar en premier lieu. On retrouve la capacité de John Green à manier à la fois l'humour, la légèreté et la gravité, à l'image de ces ados qui peuvent passer très rapidement d'un état émotionnel à l'autre. 
Il est certain en tout cas que je ne me suis jamais ennuyée, que j'ai pris plaisir à suivre Quentin dans sa quête initiatique. Assurément, je lirai à nouveau John Green. 

John Green, La face cachée de Margo (Paper Towns), Gallimard Scripto, 2009. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Catherine Gibert. Publication originale : 2008. Disponible en e-book.

mardi 25 août 2015

Eva de Simon Liberati


Présentation
"Un soir de l’hiver 1979, quelque part dans Paris, j’ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors « terrible ».
Vingt-cinq ans plus tard, elle m’inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d’elle qu’une photo de aparazzi. Bien plus tard encore, c’est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m’étais égaré.
C’est elle la petite fée surgie de l’arrière monde qui m’a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l’élan d’aimer.
Par extraordinaire elle s’appelle Eva, ce livre est son éloge."
Simon Liberati

Ce que j'en pense
Quand Simon Liberati avait publié Jane Mansfield 1967 en 2011, j'avais été tentée et puis, pour une raison obscure, peut-être le manque de temps, j'avais laissé passer. J'ai entendu parler de ce nouveau livre quand la mère de la femme de l'auteur a cherché à en suspendre la sortie. J'ai été intriguée et comme Eva a fait partie des premiers titres publiés en cette rentrée littéraire, je me suis laissée tenter. 
Sans avoir été subjuguée ou bouleversée, je suis ressortie de ma lecture émue et très intéressée. Il y a plusieurs livres qui se rejoignent dans Eva: Simon Liberati exhume le passé terrible de son épouse, mais ce faisant, il part à la recherche d'une époque qu'il a connue aussi, les années 1975-1985, en gros, la vie diurne et nocturne d'une faune interlope et artiste, une période de grande liberté morale, pour le meilleur et pour le pire. Il ressuscite sans s'y attarder la vie du Palace, les expos courues par certain milieu parisien, les rencontres improbables. Cette reconstitution par bribes, mélange de souvenirs personnels, de documents, est passionnante et jamais empreinte de voyeurisme, ce qui est le risque majeur quand on parle du passé sulfureux d'Eva Ionesco. Simon Liberati brosse ainsi le portrait par petites touches de sa femme, avec beaucoup de pudeur. 
Il y a ensuite le roman d'amour: ces deux-là n'ont cessé de se croiser, bien avant leur vraie rencontre dans les années 2010. On a le droit de considérer que cela n'a rien d'étonnant puisqu'ils ont évolué pour partie dans les mêmes sphères artistiques, mondaines et fêtardes; on a le droit aussi d'y voir une sorte de prédestination amoureuse, qui s'accomplit enfin alors que tous deux ont déjà parcouru un bon bout de chemin. Romantique et jamais mièvre, l'histoire d'amour est tout à fait bouleversante. 
Enfin, le récit nous raconte comment une oeuvre naît, comment un projet artistique prend forme, se nourrissant de la vie dont elle capte (reconstruit?) le caractère sublime. En cela Eva est une nouvelle fois muse, cette fois de Simon Liberati, et l'auteur nous livre une réflexion sur la création naissante, son rapport au réel, à l'autre. Il me semble que c'est cela le projet central de Eva, ce qui passe par un portrait amoureux d'une femme réelle et adorée, objet de désir et source d'inspiration. C'est une vision d'Eva, pleine de respect et d'amour. 
Ce fut un très beau moment de lecture. Eva est sans aucun doute un des livres remarquables de cette rentrée.

Simon Liberati, Eva, Stock, 2015. Disponible en e-book.



lundi 24 août 2015

Bernard Strainchamps et Bibliosurf, le retour!


Certains d'entre vous se souviennent peut-être du fantastique site Mauvais Genres, créé et animé par Bernard Strainchamps. C'était une mine pour la fan de polar que j'étais déjà: chroniques, avis, entretiens avec auteurs ou éditeurs, tout était intéressant. 
Et puis Bernard Strainchamps a cessé ce travail titanesque, on le comprend. Il s'est lancé dans l'aventure de la librairie en ligne, avec Bibliosurf. 
Aujourd'hui, il lance un nouvel avatar de Bibliosurf, agrégat de billets et de critiques qui fait le tour de l'actualité littéraire. 
Longue vie à bibliosurf.com
Je m'en réjouis et je vous invite à le glisser dans vos favoris!

dimanche 23 août 2015

Expo 58 de Jonathan Coe


Présentation
Nous sommes à Londres dans les années 50. A Bruxelles, on prépare activement l'Exposition Universelle et l'inauguration de l'Atomium. Au Ministère de l'Information britannique travaille Thomas Foley, jeune père et employé consciencieux. Il va être chargé de superviser à Bruxelles, six mois durant, le Pavillon britannique, et le Britannia, pub modèle emblématique de la culture british.

Ce que j'en pense
Voilà des années que je n'avais pas lu Jonathan Coe, qui m'avait valu bien des heures de rire et de bonheur jadis. Expo 58 avait retenu mon attention et patientait depuis sa sortie sur ma PAL. C'est un court roman que j'ai lu en une journée avec délectation. 
Jonathan Coe nous livre un portrait caustique de ses compatriotes, avec son héros compassé qui se lâche soudain dans le plat pays, se prenant à vivre un roman d'espionnage grandeur nature... Ce faisant, Coe nous livre un anti-roman d'espionnage et c'est hilarant. 
Et puis il y a sa plume acérée, qui brosse une vision de cette époque, tiraillée entre un optimisme forcené et la guerre froide, tout en péril nucléaire. Je ne sais si l'ambiance était celle-ci, n'ayant pas vécu cette époque, mais j'ai trouvé ça rafraîchissant, à l'heure où regarder un journal télévisé est si terrifiant et glauque. 
Et puis il y a Bruxelles, au tout au moins le quartier de l'Atomium, et c'est un bonheur... 
Bref, une lecture réjouissante, à la fois légère et intelligente, du Coe pur jus et en pleine forme. 

Jonathan Coe, Expo 58 (Expo 58), Gallimard, 2014. Traduit de l'anglais par Josée Kamoun. Publication originale : 2013. Disponible en poche (Folio Gallimard) et en e-book. 

jeudi 20 août 2015

Dans le silence du vent de Louise Erdrich


Présentation
Joe s'affaire dans le jardin avec son père mais sa mère tarde à rentrer : lorsqu'elle arrive au volant de sa voiture, elle est hagarde, recouverte de sang. L'été de ses 13 ans va bouleverser à jamais la vie de Joe.

Ce que j'en pense
Cela faisait longtemps que je voulais lire un roman de Louise Erdrich, auteure tant appréciée de Miss Cornélia. Mon choix s'est porté sur Dans le silence du vent, et comme c'était les vacances, je me suis lancée dans le texte en anglais (titre: The Round House). C'est assurément le coup de coeur de l'été, même si j'ai mis une bonne semaine à le lire (VO + séjour à Berlin). 
Le démarrage m'a bluffée, j'ai rarement été aussi intriguée, bluffée. Puis nous savons rapidement ce qui s'est passé, du moins ce dont a été victime la mère, mais mon intérêt n'a pas faibli. La tension narrative reste forte: qui ? pourquoi? où? Ces questions revêtent un intérêt particulier parce que nous sommes en territoire indien et que cela pose des problèmes de juridiction épineux. Plus largement, le roman aborde la difficulté à faire émerger la vérité dans les affaires de viol, tout spécialement lorsque les victimes sont indiennes. 
J'ai beaucoup aimé la manière dont Louise Erdrich dépeint la vie dans ce territoire indien, entre modernité et tradition, sans misérabilisme. Le fait qu'elle ait elle-même du sang indien est évidemment essentiel, car elle n'a pas un point de vue exotique, pittoresque. 
Ce roman a tout d'un roman noir (attention, pas d'un polar) mais peu importe. Le fait est qu'il charrie des émotions très fortes, avec beaucoup de subtilité. Il y a le drame vécu par la famille tout entière, et puis il y a l'adolescence de Joe, ses copains, ses relations aux adultes qui l'entourent, le tout en cet été si particulier. Tout cela forme un ensemble très cohérent, tout est lié. 
Les personnages sont magnifiques. Joe évidemment, mais aussi sa mère, Géraldine, bouleversante, et son père, à la fois époux dévasté et juge qui ne se déleste jamais de son regard professionnel. Jamais de tentation du cliché dans ce roman, les personnages ont une force inouïe. Mais autour de ce trio, nombreux sont les autres protagonistes, et tous sont importants, tous sont brossés avec la délicatesse qui s'impose. Le grand-père de Joe, sa tante, ses copains, tous les membres de cette communauté ont une existence forte pour le lecteur. 
La tragédie qui se joue n'empêche pas les moments de légèreté: j'ai beaucoup ri à certain passage où le grand-père et une femme de son âge se racontent leur vie sexuelle. C'est hilarant et jamais lourd. 
Je repense beaucoup à ce roman, à ses atmosphères, et je sais que je lirai désormais Louise Erdrich. Le prochain sur ma liste, recommandé par Miss Cornélia, est La Chorale des maîtres bouchers
Merci Miss Cornélia...

Louise Erdrich, The Round House, Harper Collins, 2012. 
Disponible en français sous le titre Dans le silence du vent, au Livre de Poche. 


mardi 11 août 2015

Un été paresseux : un bilan pour juillet

Image empruntée ici

Oui, bon, mieux vaut tard que jamais...
Comme je suis d'humeur paresseuse, je suis en retard dans mes billets, donc mon bilan du mois vaudra pour rattrapage (sauf billet annoncé).
- 10 livres lus en juillet dont 2 bandes dessinées. 
- quelques belles découvertes et des déceptions...

Je commence par les déceptions :
Une déception relative, Le Sculpteur de Scott Mc Cloud, dont je reconnais le talent graphique mais qui m'a ennuyée. 
Une lecture sans intérêt, Demain est une autre vie de Thierry Serfaty, thriller français aux thématiques vues et revues, avec tout ce que je déteste dans le thriller, c'est-à-dire d'abracadabrantes pirouettes. 
Deux moments d'ennui, donc.
Pas d'ennui mais une petite déception avec J'ai eu des nuits ridicules de Anna Rozen, dont j'avais lu, il y a fort longtemps, les premiers opus. Est-ce elle qui démérite ou moi qui ai changé? 


Des moments sympathiques mais pas inoubliables :
De la romance avec Irrésistible : Lucky Harbor 1, de Jill Shalvis, premier volume d'une saga romantique qui se veut pimentée. Dispensable et oubliable. J'ai passé un agréable moment toutefois. 
De la romance New Adult avec Mentir (One Tiny Lie) et Saisir (Four Seconds to Lose), suite de la série menée par K.A. Tucker. Dans les deux cas, un vague ennui au début puis un réel intérêt. Bon divertissement. 



Un honnête polar français, de l'énigme bien ficelée même si ce n'est pas ce qui me fait palpiter : Les Nymphéas noirs de Michel Bussi. J'ai aimé l'ambiance, les personnages, c'est malin, bien écrit.


Une confirmation heureuse :
- Vernon Subutex 2 de Virginie Despentes dont je vous ai parlé,

De belles découvertes:
- au rayon divertissement pour poulettes, la série de Jodi Linton consacrée à Laney Briggs, dont j'ai lu le premier tome (VO) intitulé Pretty Reckless. Texas et cowboys, héroïne attachante au caractère bien trempé, intrigue un peu prévisible dans son dénouement mais bon... On n'est pas au niveau de dinguerie des Stephanie Plum mais il y a du potentiel. Je continuerai, assurément. 
- au rayon BD, j'en ai parlé, La Garden-Party de Thierry Bouüaert, déchirant et superbe. 


Août a commencé sur les chapeaux de roue, avec une somptueuse découverte dont je vous parlerai très vite.

Bel été!



dimanche 9 août 2015

Fin de la pause estivale

Berlin, près d'Alexanderplatz, un soir de juillet 2015

Me revoici! 
J'avais programmé quelques billets en mon absence, mais des difficultés de connexion à l'hôtel (doux euphémisme) m'ont empêchée de vous faire signe au-delà de ces billets. J'ai passé une grosse semaine à Berlin, où je faisais un premier séjour. Cela a été une magnifique découverte et je sais d'ores et déjà que j'y retournerai. 
Je ne vais pas vous faire le compte-rendu de mes vacances (non non, ne me remerciez pas), je vous dirai simplement que je reviens avec quelques envies de lecture, allemandes ou non!
Le poids de l'Histoire tragique de la ville au 20è siècle me donne une furieuse envie de plonger enfin dans les romans de Philip Kerr, dont mon cher et tendre me recommande la lecture depuis fort longtemps. 
J'ai fait l'emplette d'un polar de Volker Kutscher, Le poisson mouillé, qui démarre en 1929 à Berlin et j'attends Potsdamer Platz de Pieke Biermann.
A l'aéroport, sur le chemin du retour, j'ai vu une très jeune femme qui lisait un livre qui semblait la captiver, et j'ai noté ce qu'elle lisait : Snow in May de Kseniya Melnik, qui s'est avéré être un recueil de nouvelles écrit par une Russo-Américaine, se déroulant dans une ville russe. J'en ai fait l'emplette au retour aussi. 
Et puis ça n'a rien à voir, mais un ami qui de son côté a fait un voyage aux USA m'a parlé de sa découverte estivale, Robert Goolrick, et je vais donc lire cet auteur à sa suite. 
Oui, je fais feu de tout bois, des découvertes de mes amis aux lectures d'inconnus croisés dans un aéroport! Et je m'étais juré de donner la priorité à ma PAL, vertigineuse, mais j'ai craqué pour trois livres, sans compter Goolrick (je ne me suis pas encore décidée sur un titre). 

En attendant, j'ai lu un merveilleux roman de Louise Erdrich, auteure appréciée de ma chère Miss Cornélia (billet à venir), cela m'a pris du temps car je l'ai lu en VO et à Berlin. Juste avant j'avais lu un roman de Michel Bussi, pas un coup de coeur mais une lecture sympathique, et un très bref roman de Anna Rozen, J'ai eu des nuits ridicules, moins bon que ses précédents, à mon goût. Au retour j'ai dévoré le court roman de Jonathan Coe, Expo 58. Et là j'ai plongé dans La Face cachée de Margo de John Green. Cela fera trois romans en moins sur la PAL presque aussi haute que la Tour de la télévision berlinoise!
Entrées : 3
Sorties : 3
Match nul, donc...

A bientôt...
La Tour de la télévision, Berlin, août 2015.