jeudi 2 août 2012

Comment (bien) rater ses vacances d'Anne Percin



Présentation
Maxime, le narrateur, 17 ans, n’a aucune envie de passer ses vacances avec ses parents. Il se réfugie chez sa grand-mère, au Kremlin (Bicêtre !), tandis que sa petite sœur part en colo et que ses parents vont faire les fous sur le GR20 en Corse. Tout s’annonce pour le mieux, et pourtant, tout se dérègle…

Mon avis
C’est sur la foi de la quatrième de couverture que j’ai acheté ce roman : elle m’a fait rire ! Et j’ai ri tout au long de ma lecture. J’ai tout de suite aimé le narrateur, le ton du livre. Pour tout dire, avec sa chevelure indomptable, il m’a quelque peu fait penser à certain humoriste français qui s’illustre brillamment dans une mini-série française… J’ai dévoré le roman, savouré les péripéties de ce récit avec un grand sourire aux lèvres, et j’ai même éclaté de rire à plusieurs reprises, à la stupeur (amusée) de mon entourage. Pour avoir fureté ensuite sur quelques blogs ayant chroniqué le roman, je sais que d’aucuns regrettent le dénouement précipité et l’introduction soudaine d’un secret de famille jugé inutile. Je comprends, mais je dois dire que je n’en ai pas été gênée. Je ne sais pas si je lirai les deux volumes suivants (par peur d’être déçue ?), mais j’ai adoré cette lecture. Je crois d’ailleurs que je vais jeter un œil sur la production « pour adultes » d’Anne Percin.

Pour qui ?
Bon, c’est souvent le problème : je me demande à qui s’adresse ce type de roman. Plaît-il vraiment aux adolescents ? Oui, si j’en juge par certains avis lus çà et là. Mais le fait est que je le vois chroniqué sur des blogs d’adultes plutôt que sur des blogs d’ados. Quoi qu’il en soit, si le livre plaît aux grands (j’ai largement dépassé l’âge limite de la cible initiale), il ne présente aucune difficulté pour un public adolescent. On a là un récit à la première personne qui facilite, me semble-t-il, l’identification du lecteur (ou de la lectrice), le récit est linéaire (quelques retours en arrière, mais pas de quoi déstructurer le récit), un style simple et fluide. Bref, c’est bien écrit et accessible à tous (et cela n’est pas péjoratif !).

Le mot de la fin :
J’ai adoré !!!!

Anne Percin, Comment (bien) rater ses vacances, Editions du Rouergue/DoAdo, 2010 (11,70 €)

2 commentaires:

cathulu a dit…

Et il y a une suite, tout aussi savoureuse!:)

Tasha Gennaro a dit…

Alors direction la librairie!